Présidentielle-2017 - les candidats votent - Mise à jour

  23 Avril 2017    Lu: 3627
Présidentielle-2017 - les  candidats votent - Mise à jour
À Trappes, le camp Hamon pas très confiant

À Trappes (Yvelines), fief de Benoît Hamon depuis 2012, les habitants se pressaient ce matin davantage au marché que dans les bureaux de vote. Ali Rabeh, le chef de cabinet du candidat, n'était « pas formidablement » confiant sur le score du député, à la sortie de la mairie. C’est peu de le dire : parmi les Trappistes interrogés dans le hall du grand bâtiment à briques rouges, aucun n’avait glissé un bulletin Hamon dans l’urne. « Je l'apprécie, mais il est encore trop jeune, sa campagne était un peu légère et il n’a pas la carrure », observe Nathalie, venue voter avec sa fillette. Pour elle, comme pour trois retraités qui la succèdent à la sortie de l’isoloir, ce sera Jean-Luc Mélenchon, « le vote utile ».

« Surtout pas pour Hamon !, s’exclame une dame âgée apprêtée. Je suis venue voter plus tard pour ne pas le croiser, je veux du changement ici, je ne reconnais plus ma ville », commente-t-elle, après avoir donné sa voix à Marine Le Pen.

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Jean-Luc Mélenchon a voté


Jean-Luc Mélenchon a voté dans son bureau de vote du Xe arrondissement de Paris. Il est le dernier des 11 candidats à glisser son bulletin dans l'urne.

Ancien ministre socialiste, cofondateur du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, déjà candidat en 2012 (11,1%), se présente cette fois "hors parti" comme candidat de "La France insoumise", avec le soutien du parti communiste.

Très actif sur les réseaux sociaux et au plus près du terrain, il n'a pas souhaité se rallier au socialiste Benoît Hamon, aux thèmes proches des siens.

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Jean Lassalle a voté

Âgé de 61 ans, il fait figure de candidat atypique. Élu pour la première fois en 1977 maire dans sa commune natale de 150 habitants de la vallée d'Aspee, le «candidat-berger», député centriste depuis quinze ans des Pyrénées-Atlantiques, a su marquer les archives médiatiques grâce à son tour de France à pied - 5000 kilomètres en 2013 - et sa grève de la faim de 39 jours en 2006 pour protester contre la délocalisation d'une usine de sa région.

Président, l'ancien «frère» de François Bayrou veut présenter aux Français un «nouveau contrat social», avec comme priorités: les campagnes, qui deviendraient «grande cause nationale», le monde agricole et la défense des services publics. Il veut renforcer les pouvoirs des maires.

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Jacques Cheminade a voté à Paris

Le doyen de cette présidentielle, Jacques Cheminade, candidat à la présidentielle, pour la troisième fois, a voté à Paris, dans la salle des mariages de la mairie du XXe arrondissement.

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François Asselineau a voté à Paris

C'est la toute première fois qu'il voit son nom sur un bulletin de vote. François Asselineau, accompagné d'un agent de sécurité, a voté dans un bureau de vote du XIe arrondissement de Paris, où il réside.

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Le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, Philippe Poutou, a voté à Bordeaux.

En 2012, il était le premier ouvrier à se présenter à la présidentielle en France, il représente le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA).

Ce délégué syndical, rendu célèbre par son combat gagné contre des licenciements dans son usine Ford de Blanquefort (Gironde), prend le relais du postier, Olivier Besancenot. Il arrive huitième, devant Nathalie Arthaud, avec 1,15% des voix.

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Benoît Hamon a voté peu avant 10 heures à Trappes, dans les Yvelines.

Le tenant de l'aile gauche du Parti socialiste est parvenu à imposer sa ligne sociale et écologiste au second tour de la primaire, face à l'ex-premier ministre Manuel Valls.

Ancien ministre du président François Hollande, député, ce "frondeur" s'efforce de rassembler une gauche écartelée entre plusieurs courants pour figurer au second tour du scrutin. Il a obtenu le soutien de l'écologiste Yannick Jadot, qui s'est désisté en sa faveur, mais n'a pas scellé d'alliance avec le leader de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon.

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Nathalie Arthaud a voté à Pantin, en Seine-Saint-Denis.

La candidate de Lutte ouvrière, 46 ans, est une professeure d'économie et de gestion dans un lycée d'Aubervilliers. Elle porte l'héritage d'Arlette Laguiller, qu'elle a remplacée en décembre 2008 comme porte-parole du parti.

Communiste revendiquée, elle espère «faire entendre le camp des travailleurs». Elle se présente pour la deuxième fois à l'élection présidentielle. En 2012, elle avait obtenu 0,56% des voix.

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Le président de Debout la France est pour la deuxième fois candidat à la présidentielle. En 2012, il avait obtenu 1,79 % des voix. En 2007, il n'avait pas recueilli un nombre suffisant de parrainages.

Issu du RPR, il a quitté l'UMP lors du traité de Lisbonne de 2007, en dénonçant la violation du référendum européen de 2005. Depuis, le député de l'Essonne fait campagne contre l'UE. En 2013, il a été élu député de l'année après son rapport sur l'évasion fiscale.

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