L’enfant, que sa mère laissait fréquemment à la maison pendant qu’elle allait travailler sur des chantiers du bâtiment, a raconté qu’elle avait été victime de viols répétés. Le beau-père a été arrêté.
Le calvaire de la petite fille a été mis en lumière quand celle-ci s’est confiée à sa mère. Mais à ce moment-là, le délai de 20 semaines au delà duquel les interruptions volontaires de grossesse (IVG) ne sont autorisées que dans les cas où la vie de la mère ou de l’enfant est en danger était dépassé. "Nous avons saisi le tribunal compétent pour lui demander d’ordonner une IVG", a expliqué le chef de la police du district de Rohtak.
L’Inde a un triste bilan en matière de viols. En 2012, le viol en réunion d’une étudiante en kinésithérapie à New Delhi avait révulsé le pays, et jeté une lumière crue sur les violences subies par les femmes dans ce pays, où près de 40 000 viols sont recensés chaque année. Mais leur nombre serait en réalité bien supérieur, les victimes se taisant souvent par peur d’être stigmatisées.
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