Le chef de l'Etat a rappelé que des milliers d'hectares de terres avaient été libérés des occupants en 2016 et 2018 à la suite d'opérations militaires réussies: «Dans l'exemple du village de Djoudjoug Mardjanli, nous voyons quels travaux seront effectués sur d'autres terres après leur libération. Nous avons reconstruit Djoudjoug Mardjanli en seulement un an après une victoire militaire réussie, et les PDI sont retournés dans leur terre natale. Parfois, certains prétendent que certaines PDI ne reviendront peut-être pas après la libération des terres. Mais je suis sûr que toutes les PDI retourneront dans leur terre natale, tout comme les PDI de Dabrayïl. Ils ont vécu pendant de nombreuses années dans d'autres endroits, y compris à Bakou, mais lorsque l'occasion s'est présentée, ils se sont même alignés pour retourner dans leur terre le plus tôt possible. En même temps, la colonie de Shikharkh a été libérée de l'occupation. Aujourd'hui, une grande ville y a également été construite. C'est un site historique de l'Azerbaïdjan situé sur le territoire de l'ancienne région autonome du Haut-Karabakh, une grande ville a été construite dans la zone libérée. Nous effectuerons des travaux de restauration dans tous les autres territoires occupés. L'Azerbaïdjan assurera sa souveraineté».
«La position des organisations internationales sur le conflit soutient fortement l'intégrité territoriale de notre pays. Les récentes soi-disant «élections présidentielles» tenues au Haut-Karabakh l'ont montré une fois de plus. Personne n'a reconnu ce soi-disant «président». Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE (États-Unis, France, Russie), ainsi que l'Union européenne, le Mouvement des non-alignés, l'Organisation de coopération islamique, le Parlement européen et d'autres ont déclaré qu'ils ne reconnaissaient pas ces élections et que le Haut-Karabakh faisait partie de l'Azerbaïdjan. Par conséquent, le droit international, notre puissance militaire, ainsi que notre supériorité économique, joueront certainement un rôle clé dans la libération de nos terres. Des négociations doivent être menées, mais maintenant, dans le monde, comme vous le voyez, le facteur de puissance vient au premier plan. Certains pays, même ceux qui ont de grandes traditions démocratiques, poursuivent parfois leurs propres intérêts en ignorant le droit international. Comment? Au détriment du pouvoir. C'est pourquoi la construction d'armée est toujours au premier plan de mon activité en tant que président. Aujourd'hui, nous avons créé une armée puissante qui peut accomplir n'importe quelle tâche. Bien sûr, tous ces facteurs positifs, ainsi que la situation démographique, continueront de nous donner un avantage. Le règlement du conflit du Haut-Karabakh est une question historique, et nous devons régler cette question une fois pour toutes», a-t-il dit.
Le président a noté que l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan devait être pleinement restaurée. Selon lui, il s'agit d'une solution étape par étape qui est discutée et négociée aujourd'hui.
«Bien que la direction arménienne essaie de le nier dans ses discours populistes officiels, en fait, une solution progressive de ce problème est en cours de discussion dans les négociations. L'Arménie, comme d'habitude, induit son peuple en erreur et veut tromper les médiateurs. Il n'y a pas de solution autre qu'une solution étape par étape. Qu'est-ce que cela signifie? Dans un premier temps, une partie des terres est libérée de l'occupation. Il ne peut y avoir d'autre option. Mais ce que je dis, c'est que cela ne peut être qu'une approche par étapes. Notre objectif principal est d'assurer notre souveraineté complètement et une fois pour toutes, et nous le ferons. Nous devons simplement être plus forts, évaluer correctement le temps et la situation géopolitique pour résoudre le problème. C'est mon opinion et je sais que le peuple azerbaïdjanais soutient ma position. Je l'ai dit à maintes reprises et je tiens à répéter que la question du Haut-Karabakh ne peut être résolue que dans l'intégrité territoriale de notre pays. Je tiens à répéter que le Karabakh, c'est l'Azerbaïdjan et un point d'exclamation, a indiqué le président.
Tags: IlhamAliyev Karabakh
