C'est la première fois que La Havane regagne ce groupe de pays depuis qu'elle en avait été retirée en 2015 sous la présidence de Barack Obama, qui avait engagé un rapprochement avec le régime cubain.
Le département d'Etat américain invoque la présence sur l'île de négociateurs du groupe rebelle colombien ELN, venus négocier avec Bogota en 2017 dans la capitale cubaine mais qui n'en sont pas repartis.
«Le refus de Cuba de discuter de manière productive avec le gouvernement colombien démontre qu'elle ne coopère pas avec le travail des Etats-Unis en soutien aux efforts de la Colombie pour une paix juste et durable», a estimé la diplomatie américaine.
Un haut responsable cubain a répondu que La Havane était au contraire «une victime du terrorisme».
«Il existe une longue histoire d'actes terroristes commis par le gouvernement américain contre Cuba et de complicité des autorités américaines avec des individus et des organisations qui ont ourdi, financé et perpétré de telles actes depuis le territoire américain», a déclaré sur Twitter Carlos F. de Cossio, chargé des relations avec les Etats-Unis au ministère cubain des Affaires étrangères.
La non certification du département d'Etat n'aura aucun impact pratique, puisque La Havane, déjà à couteaux tirés avec Washington, n'importe pas d'armes américaines. Mais il s'agit de la dernière d'une longue liste de mesures de défiance à l'égard de l'île communiste prises depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche début 2017.
Afp
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