Amaya Coppens a notamment participé au mouvement étudiant de protestation contre le gouvernement nicaraguayen et sa politique de violence répressive. En septembre 2018, la police était venue la chercher à son domicile pour l’enfermer à cause de sa participation à une manifestation pacifique.
La jeune femme avait passé plusieurs mois en prison mais n’avait pas pour autant abandonné la lutte à sa sortie. L’activiste avait eu l’opportunité d’être rapatriée en Belgique lors de ce premier séjour derrière les barreaux, mais avait refusé.
Le 14 novembre, elle avait été une nouvelles fois incarcérée, après avoir tenté d’amener de l’eau à des grévistes de la faim. Depuis, Amaya Coppens a retrouvé sa liberté et est actuellement aux États-Unis, indiquent ses proches. Elle sera donc très probablement présente à la cérémonie de remise des IWOC, décernés cette année par Michael Pompeo. Celui-ci honorera également onze autres femmes originaires, entre autres, d’Afghanistan, du Pakistan, du Zimbabwe et de Chine.