32 ans se sont écoulés depuis les événements de Soumgaït

  28 Février 2020    Lu: 1329
 32 ans se sont écoulés depuis les événements de Soumgaït

Les rassemblements de masse ont commencé à Erevan au mois de février 1988. Les protestateurs prononcaient des slogans tels que «L’Arménie doit être nettoyée des Turcs», «L’Arménie n’est que pour les Arméniens» etc.

Lors de la troisième jour de la manifestation, le bâtiment de la seule mosquée survivante à Erevan, l’école secondaire azerbaïdjanaise et le matériel du Théâtre d’Erevan de drame azerbaïdjanais portant le nom de Cafar Cabbarli ont été brûlés. Les maisons des Azerbaïdjanais à Erevan qui ont protesté contre ces manifestations ont été mises en feu. La déportation des Azerbaïdjanais de l’Arménie a commencé. Cette déportation était accompagnée de massacre des Azerbaïdjanais et la violence brutale qu’ils avaient subi. La déportation des Azerbaïdjanais de l’Arménie, l’incendie de leurs maisons ainsi que le commencement des attaques aux Azerbaïdjanais par les Arméniens au Haut-Karabakh provoquaient la colère en Azerbaïdjan.

Pendant cette période, les Arméniens prévoyaient un plan sur le massacre des Arméniens à Soumgaït afin de mener la communauté mondiale contre l’Azerbaïdjan, détourner l’attention des centaines de milliers d’Azerbaïdjanais chassés de l’Arménie et séparer le Haut-Karabakh de l’Azerbaïdjan. Des troubles de masse ont été réalisés dans la ville le 28 et 29 février 1988. En raison de cette agitation, 32 personnes, dont 26 Arméniens, 5 Azerbaïdjanais et un Lezguin sont décédés. Pendant de nombreuses années, la partie arménienne se réfèrait aux mainifestations de Soumgaït afin de justifier leur politique séparatiste et agressive, à la génocide de Khodjaly et d’autres crimes commis sur le territoire de l’Azerbaïdjan. L’Arménie occupant 20% du territoire azerbaïdjanais et ménant la politique de nettoyage ethnique présente les manifestations de Soumgaït comme «L’acte détérminé organisé par l’Azerbaïdjan». Pourtant cette campagne de propagande lancée depuis 1988 visait à apprêter à la communauté mondiale l’idée de la cruauté des Azerbaïdjanais, l’impossibilité de partager un même Etat par les Azerbaïdjanais et les Arméniens. Cela fait 32 ans que l’Arménie poursuit sa propagande basée sur des faits erronés sur les manifestations de Soumgaït et ne tient pas compte les faits irréfutables que les Arméniens sont les principaux organisateurs de ces manifestations.

En fait, au moment de l’enquête menée sur ces évènements par le Procureur de l’URSS et le Comité de sécurité d’Etat, il a été révélé que les Arméniens sont les principaux organisateurs. Dans des documents d’enquête, il a été confirmé par des témoins et des preuves irréfutables que Eduard Robertovich Grigorian né en 1959 est le principal organisateur de la manifestation de Soumgaït. L’enquête a révélé que 6 personnes sur 26 ont été tuées par E.Grigorian. Au cours de l’enquête il a été également révélé que les frères de Grigorian, ainsi que des personnes ayant des noms de famille tels que Ohanian, Samoylov et Pavlovski se sont situés parmi les organisateurs de la manifestation. 444 personnes ont dû répondre devant le tribunal dont 400 ont été détenues dans les lieux de détention pour une durée de 10 à 15 jours, 94 personnes ont été condamnées à différentes peines et une personne, Ahmed Ahmedov, a été condamnée à mort. Bien que l’enquête a accusé Ahmed Ahmedov comme le principal organisateur des troubles, il n’y avait aucune preuve cohérente pour prouver sa culpabilité.

Les documents d’enquête montrent que Grigorian Eduard Robertovich né en 1959, ayant la nationalité arménienne et condamné 3 fois de prison pour une durée totale de 9 ans, 2 mois et 13 jours est la principale personne excitant la foule, dirigeant les groupes composés des jeunes dans des maisons des Arméniens refusant de donner d’argent au comité séparatiste «Karabakh» et à la société «Krunk». Grigorian a activement participé à des pillages et d’autres crimes et tué 6 Arméniens. E.Grigorian a accidentellement détenu comme témoin dans le cadre des manifestations de Soumgaït. Cependant, lors de l’enquête, il a été connu par les soeurs arméniennes (Marina et Karina Mejlumian) qui ont été des victimes et leurs mères Roza Mejlumian. Il a été défini que Grigorian est le participant actif des manifestations et l’un des organisateurs. En conséquence, le groupe de l’enquête a pris la décision de le prisonner.

Bien que l’enquête a confirmé le fait que Grigorian a tué 6 personnes, il a été condamné à prison pour une durée totale de 12 ans à la suite de l’influence des Arméniens à la cour de l’URSS et le rôle des forces qui se tiennent derrière ces troubles. Il a été envoyé à l’Arménie et libéré quelques années plus tard. L’enquête menée plus tard par les autorités azerbaïdjanaises a révélé que les deux frères de Grigorian ont activement participé aux troubles. Selon le témoignage de nombreux témoins, l’enquête a révélé que Eduard Grigorian et ses frères ont contacté les émissaires arméniens du Haut-Karabakh lors des manifestations de Soumgaït et ont défini les adresses de ceux qui sont d’origine du Karabakh, ceux qui n’acceptent pas le séparatisme arménien et ceux qui ne leur donnent pas d’argent. Le 27 février, il est venu avec son équipe à Soumgaït, sur la place où ont eu lieu des rassemblements de protestation contre la violence de l’Arménie aux Azerbaïdjanais et il s’est présenté comme «Azerbaïdjanais venu de Gafan». E.Grigorian a fait appel au peuple de se venger des arméniens vivant à Soumgaït tout en racontant le massacre commis par les Arméniens aux Azerbaïdjanais à Gafan. Puis il a dit : «J’ai une liste d’arméniens. Je sais où il faut aller» et a commencé le saccage dans les maisons arméniennes avec une équipe de 100 personnes.

Le témoignage du victime, résident de Soumgaït L.Meclumian au groupe de l’enquête créé pour les manifestations de Soumgaït : «Grigorian est entré dans ma maison, a lancé des coups à ma mère qui était malade avec les pieds de chaise qu’il a cassé, j’ai essayé de résister à quelques reprises, mais puisque je suis une femme, je n’avais pas tant de puissance, il m’a jeté par terre et commencé à me violer». Le témoignage d’une personne qui avait participé aux manifestations : «L’équipe organisé par Grigorian est entré dans la maison N512 de la femme arménienne nommée Emma, ils l’ont immédiatement déshabillée et l’ont proposé de sortir dans la rue dans cette situation, puis Emma a été tué en sa présence». Un autre épisode des matériaux de l’enquête dit : «E.Grigorian est entré dans la maison de M.Petrosian avec son équipe, lancé des coups à la tête du propriétaire de la maison voulant résister».

La presse a beaucoup écrit sur le fait que lors de la tragédie de Soumgaït, des centaines de familles azerbaïdjanaises ont mis leur propre vie en danger pour sauver leurs voisins arméniens de la menace du public en colère. Les Arméniens quittant Soumgaït avaient aussi raconté plusieurs épisodes sur la façon dont les Azerbaïdjanais les avaient protégés dans leurs témoignages donnés à l’enquête menée par le Procureur arménien sur ces manifestations. Ces épisodes existent dans les matériaux de l’enquête du Procureur arménien.

A la suite des recherches de l’enquête menée sur les manifestations de Soumgaït, il a été défini que les autorités de services spéciaux soviétiques participaient aussi à l’organisation de ces manifestations. Les doutes et les données sur cela ont été surgit lors de l’enquête menée dans les années 1989-1990. Ainsi, bien que dans les matériaux des affaires pénales commencés à cette époque, il existe suffisament d’informations sur le fait que Eduard Grigorian dirigeant du groupe ayant réalisé des massacres à Soumgaït, participant activement dans le massacre, la violence des Arméniens, la destruction de leur propriétés, a rencontré des personnes soupçonnées lors des troubles, les a demandé la liste des Arméniens vivant à Soumgaït et a distribué des boissons alcoolisées et des médiacements psychotropes aux membres de son équipe, ces données ne sont pas étudiées par le groupe d’enquête du Procueur de l’URSS, au contraire les renseignements et les preuves révélant les participants des manifestations ont été cachés.

Aucune enquête n’a été faite sur les personnes arrêtées ayant un nom arménien lors des manifestations de Soumgaït, ils ont été directement libéré comme des «victimes» et la plupart d’entre eux a été exclus de la responsabilité.

En 2011, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a ordonné de renouveler l’enquête de l’affaire pénale sur les manifestations de Soumgaït. L’équipe d’enquête est dirigée par le Procureur général adjoint. A la suite de ce renouvellement, les nombreux témoins des manifestations de Soumgaït, les juges faisant partie du groupe d’enquête du Procureur de l’URSS ont été écoutés par l’équipe d’enquête. Les recherches confirment que les clients et les organisateurs de ces manifestations sont les communautés, les nationalistes et les séparatistes arméniens représentés dans l’administration soviétique.

Azvision.az


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