«C'est la plus faible production agricole estivale (enregistrée) sur cette période et de loin», a déclaré à l'AFP Peter Collins, un économiste responsable des statistiques au sein de l'ABARES, un organisme de recherche du ministère de l'Agriculture. Les fortes précipitations tombées début février en Australie seraient intervenues trop tard pour soulager les agriculteurs.
Plusieurs années consécutives de sécheresse avaient déjà affecté des pans entiers de terres agricoles australiennes mais l'année 2019 a été pire que les précédentes. Les précipitations ont été inférieures au plus bas historique, qui remontait à 1902, et les températures moyennes ont dépassé de 0,2 degré celles atteintes en 2013, jusque-là l'année la plus chaude jamais enregistrée sur l'immense île-continent. La baisse de la production agricole estivale intervient après une chute d'environ 5% des récoltes hivernales, notamment de blé.
L'Australie est l'un des principaux producteurs agricoles au monde et ce secteur représente environ 3% de son PIB. Selon des experts, le changement climatique a contribué à la sécheresse et aggravé la saison des incendies qui, en cinq mois, ont détruit plus de 10.000 d'hectares de terres arides dans l'est et le sud de l'Australie.
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