Cette annonce survient alors que le bilan de l'épidémie a grimpé jeudi à près de 60.000 cas de contamination dont au moins 1.355 mortels, en très grande majorité au Hubei, où le virus est apparu en décembre.
Les têtes ont commencé à tomber en début de semaine au Hubei, à la suite de vives critiques dans l'opinion publique au sujet de la gestion de la crise. Les deux principaux responsables de la Commission provinciale (ministère) de la Santé ont ainsi déjà été remplacés.
La colère est vive depuis quelques semaines, les autorités étant accusées par une grande partie des citoyens d'avoir tardé à réagir face aux premiers cas de la maladie, apparue sur un marché de Wuhan, le chef-lieu provincial.
Un mécontentement qui s'est transformé en fureur après la mort vendredi de Li Wenliang, 34 ans, l'un des premiers médecins à avoir alerté sur l'émergence de l'épidémie. Réprimandé par la police qui l'accusait de propager des «rumeurs», il avait lui-même été contaminé.
Il fait désormais figure de héros national face à des responsables locaux accusés d'avoir cherché à étouffer ses révélations. La quasi-totalité du Hubei a été mis le 23 novembre de facto sous quarantaine, avec quelque 56 millions d'habitants empêchés de quitter la province.
Le président Xi Jinping a déclaré mercredi distinguer une «évolution positive» de l'épidémie à la suite des «mesures fortes» prises par le régime communiste. (AFP)
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