Dans un discours prononcé, mardi, lors d'un symposium organisé dans la capitale américaine Washington, O’Brien a fait savoir que son pays continuera de souligner la nécessité de mettre fin aux massacres qui affectent les civils à Idleb.
“Le régime d'Assad et ses partisans ont attaqué les forces turques et les éléments qui travaillent avec elles. Devons-nous jouer le rôle du policier international et envoyer des parachutes à Idleb pour arrêter les attaques?”, s’est-il interrogé.
Pour le conseiller américain à la sécurité nationale, la relation entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue russe, Vladimir Poutine, est "en dents de scie" indiquant que Washington cherchait la paix en Syrie.
“La situation à Idleb est déplorable et al-Assad est un très mauvais joueur, tout comme les Iraniens, et les mesures prises par la Turquie et la Russie ne contribuent pas à améliorer la situation là-bas”, a-t-il poursuivi.
Dans ce contexte, O’Brien a indiqué que Washington n'est pas en mesure d'arrêter les massacres du Régime, de la Russie et de l'Iran, notant qu'il n'y a “de solution magique pour mettre fin à la situation critique dans la province d’Idleb”.
En effet, en mai 2017, la Turquie, la Russie et l'Iran avaient annoncé avoir parvenu à un accord pour mettre en place une zone de “désescalade” à Idleb, dans le cadre des réunions d'Astana sur le dossier syrien.
Toutefois, malgré tous les accords conclus ultérieurement pour établir le cessez-le-feu à Idleb, dont le dernier était en janvier dernier, les forces du Régime syrien et ses partisans continuent de mener des attaques dans la région. (AA)
