Cavusoglu animait, vendredi, une conférence de presse conjointe avec son homologue slovaque, Miroslav Lajcak, à Ankara.
A une question sur la situation dans le district de Saraqib à Idleb, Cavusoglu a indiqué que la situation reste grave, soulignant que de nombreuses personnes ont été forcées de quitter leurs maisons à cause des attaques du régime d'al-Assad.
Le chef de la diplomatie turque a ensuite rappelé qu'une attaque du régime contre des soldats turcs a causé la mort de 8 soldats, lundi.
"Nous avons riposté de manière intensive. Nous avons expliqué aux russes notre détermination à ce sujet. Nous ferons le nécessaire pour mettre un terme au drame humanitaire à Idleb", a-t-il lancé.
"Nous réévaluons le processus avec la Russie, garante du régime, avec qui nous travaillons surtout à Idleb. Personnellement, j'ai eu un entretien avec mon homologue russe, Lavrov. Nos soldats sont en lien étroit avec leurs interlocuteurs russes. Deux jours auparavant, notre Président, Recep Tayyip Erdogan, a eu un entretien téléphonique avec son homologue russe, Poutine",a-t-il déclaré.
Cet entretien téléphonique entre Erdogan et Poutine a eu pour effet le déplacement d'une délégation russe, samedi, en Turquie, a fait savoir Cavusoglu.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie turque a indiqué qu'en cas de nécessité, une rencontre entre les deux leaders reste possible à l'issue des rencontres de samedi.
"Notre objectif, à travers ces travaux, est de stopper l'agressivité du régime et d'accélérer le processus politique en relançant les réunions de la Commission constitutionnelle", a-t-il conclu. (AA)