L'aéroport de Madrid-Barajas ferme son espace aérien

  03 Février 2020    Lu: 601
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L'espace aérien de l'aéroport de Madrid-Barajas a été fermé après une alerte aux drones, a annoncé ENAIRE, l'organisme chargé de la gestion des aéroports en Espagne. Toutes les restrictions ont été levées vers 14h15 heure locale. Plus de 20 vols ont été déroutés.

L'aéroport de Madrid-Barajas a été fermé ce lundi 3 février suite à des informations sur l'apparition de drones dans son espace aérien, a déclaré ENAIRE, l'organisme chargé de la gestion des aéroports en Espagne. 

«Les vols sont retardés à l'aéroport Adolfo Suarez Madrid-Barajas en raison de la présence éventuelle de drones dans ses environs. Un drone n'est pas un jouet, c'est un aéronef. Vérifiez votre vol avec la compagnie aérienne», a indiqué ENAIRE.

Flightradar24, un site qui suit en direct les déplacements des avions, confirme qu'il n'y a actuellement aucun avion dans les airs près de l'aéroport de Barajas.

«Les retards dépassent les deux heures, en raison de la présence éventuelle de drones dans les environs», note un compte Twitter non officiel consacré à l'aéroport de Barajas.

L'aéroport n'autorise actuellement que les atterrissages, un groupe de sécurité spécial a été mis en place, est-il annoncé sur le compte Twitter officiel d'AENA, une filiale d'ENAIRE.

​​​​L'Agence espagnole de la sécurité aérienne (AESA) rappelle sur Twitter que lancer des drones à proximité d'un aéroport est une infraction grave punie d'une amende qui peut atteindre 90.000 euros.

Pour le moment, il n'est pas clair de savoir si les autorités ont activé le système de protection contre les drones dont la création a été décidée en août par le Conseil des ministres espagnol, selon les médias.

L'AENA a annoncé que le groupe de sécurité formé à l'aéroport avait levé toutes les restrictions. Au total, 26 vols avaient été déroutés à 14h15.

«Nous commençons à restaurer progressivement les opérations à l'aéroport de Madrid-Barajas en coordination avec l'AENA et la garde civile. Vérifiez votre vol avec la compagnie aérienne», a indiqué ENAIRE sur Twitter.
Système de protection contre les drones
En août, le gouvernement a convenu de mettre en place un système de protection contre les drones qui «présentent une menace pour les bâtiments des hautes institutions publiques» comme le Congrès, le Sénat ou la résidence du Premier ministre au palais de la Moncloa, ainsi que pour les «zones de navigation aérienne».

Cette décision a été prise suite au chaos provoqué à l'aéroport londonien de Gatwick en décembre 2018 par l'apparition de drones. Un millier de vols avaient alors été annulés ou déroutés, affectant 140.000 voyageurs.

En octobre, des vols ont été suspendus à l'aéroport de Berlin-Tegel en raison d'un drone suspect.

Sputnik


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