Les auteurs ont utilisé un modèle spatio-temporel bayésien pour calculer les probabilités de morts par blessures non intentionnelles (accidents de la route, chutes, noyades) et intentionnelles (violence, suicides). Pour cela, ils se sont basés sur un registre recensant six millions de décès aux États-Unis entre 1980 et 2017. Ces morts varient selon les saisons, ce qui permet d'établir une corrélation entre hausse ou baisse et température.
Ainsi, une hausse globale de 1,5 °C serait associée à 1.601 décès supplémentaires par blessures. Ceux-ci surviendraient majoritairement chez les hommes (à 84 %), et principalement chez les 15-34 ans. Cela suivrait la tendance relevée entre 1980 et 2017, où 4.145.963 hommes et 1.825.817 femmes ont subi une mort par blessures.
Futura Sciences / Éléonore Solé
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