L'ONU prévoit une météo extrême après une décennie record de chaleur

  16 Janvier 2020    Lu: 775
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Après une décennie record en termes de températures, l'ONU s'attend à ce que le réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre se poursuive, alimentant de multiples phénomènes météorologiques extrêmes en 2020 et au-delà.

D'après les données dont dispose l'Organisation météorologique mondiale (OMM), 2019 a été la deuxième année la plus chaude dans le monde, après 2016.

Et 2020 ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices. «Malheureusement, nous nous attendons à voir beaucoup de phénomènes météorologiques extrêmes en 2020 et dans les décennies à venir, alimentés par des niveaux records de gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur dans l'atmosphère », a souligné le secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.

Ces incendies monstres qui ont débuté il y a plusieurs mois ont entraîné la mort de 28 personnes selon le bilan officiel, détruit plus de 2 000 maisons et brûlé une zone de 100.000 kilomètres carrés - plus grande que la superficie de la Corée du Sud - et perturbé les qualifications de l'Open d'Australie de tennis.

Selon l'agence spécialisée de l'ONU, la température mondiale annuelle en 2019 a dépassé de 1,1°C la moyenne enregistrée à l'époque préindustrielle (1850-1900). «D'après la trajectoire actuelle des émissions de dioxyde de carbone, nous nous dirigeons vers une augmentation de la température de 3 à 5 degrés Celsius d'ici la fin du siècle», a prévenu M. Taalas.

Fonte des glaces, niveaux de mer record, et augmentation de la chaleur...
Ce réchauffement climatique inquiète d'autant plus l'ONU que les températures records ne sont pas le seul problème auquel est confronté la communauté internationale.

Fonte des glaces, niveaux de mer record, acidification et augmentation de la chaleur des océans, conditions météorologiques extrêmes... sont autant de phénomènes qui ont caractérisé l'année et la décennie écoulées, selon l'OMM.

«De toutes les folies auxquelles les humains se sont livrés, endommager notre système de survie est sûrement en haut de la liste!» a déclaré Chris Rapley, climatologue à l'University College de Londres. (AFP)


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