«La partie ukrainienne fait tout son possible afin d'assurer le bon décryptage des enregistreurs de vol et préserver les preuves dans l'enquête sur la catastrophe», a assuré le parquet général. Kiev a par ailleurs indiqué ce mardi qu'un haut responsable iranien devrait se rendre en Ukraine dans les prochains jours pour «déterminer le laboratoire» pouvant être chargé d'analyser les boîtes noires.
Selon les médias ukrainiens, une autre destination possible pour le décryptage des boîtes noires était la France. Les experts canadiens dépêchés lundi à Téhéran pour enquêter sur le crash auront eux aussi accès à l'épave et aux boîtes noires de l'appareil, ont indiqué lundi des responsables canadiens.
Après deux jours de démentis officies, les forces armées iraniennes ont reconnu samedi avoir abattu par «erreur» le Boeing 737 d'Ukraine International Airlines quelques minutes après son décollage à Téhéran. Les 176 personnes à bord, en majorité des Iraniens et des Canadiens, sont décédées. (AFP)