"Le 19 janvier 2020, à Buenos Aires, nous tiendrons une réunion avec les dirigeants du MAS-IPSP des neuf départements et secteurs sociaux, en particulier le Pacte d'unité, pour élire nos candidats à la Présidence et à la vice-Présidence", a tweeté Morales, dimanche.

L'annonce est intervenue après une réunion, dimanche, avec les neuf dirigeants du MAS-IPSP à Buenos Aires, où Morales a obtenu l'asile.

Les troubles en Bolivie ont commencé en octobre lorsque Morales a remporté un quatrième mandat et a fait face à la résistance immédiate des partis d'opposition qui ont contesté les résultats des élections.

Les manifestants sont descendus dans la rue en affirmant que le scrutin était truqué.

Après des semaines de troubles, Morales a démissionné sous la pression des militaires et a quitté le pays pour le Mexique, où on lui a proposé l'asile politique.

La sénatrice conservatrice Jeanine Anez s'est ensuite proclamée Présidente par intérim.

Mais les manifestations publiques ne se sont pas encore calmées, des partisans pro-Morales, principalement ruraux et autochtones, descendant dans les rues, notamment à La Paz, ainsi qu'à Sacaba et Cochabamba, depuis qu'il a quitté le pays, affirmant que son éviction était un coup d'État.

Le gouvernement de facto d'Anez a appelé à la tenue d’une nouvelle élection, l'année prochaine, au cours de laquelle Morales ne sera pas autorisé à se présenter car il a dépassé la limite constitutionnelle n’autorisant que deux mandats.

AA

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