A cette époque, la Belgique est libérée depuis trois mois, et le front s'est stabilisée à la frontière allemande. Personne ne s'attend à cet encerclement que vont imposer les troupes de la Wehrmacht à 18.000 soldats américains piégés à Bastogne (sud de la Belgique). Les combats effroyables durent six semaines jusqu'à la victoire alliée fin janvier 1945.
Lundi, pour le 75e anniversaire de l'offensive, le mémorial du Mardasson, érigé sur une colline de Bastogne en hommage aux soldats américains tués, accueillera une cérémonie officielle, ponctuant un week-end entier de commémorations dans cette ville. La France participera aux célébrations avec la venue du chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian. Y sont aussi attendus à 10h45 (09h45 GMT), à l'invitation du roi des Belges Philippe et de la première ministre Sophie Wilmès, le ministre américain de la Défense Mark Esper, le président allemand Frank-Walter Steinmeier et son homologue polonais Andrzej Duda.
Canada, Royaume-Uni, Pays-Bas et Luxembourg seront également représentés. Le cortège officiel se dirigera ensuite vers le Luxembourg, où un deuxième rendez-vous est fixé à 15h30 (14h30 GMT), au cimetière militaire de Hamm, où repose George S. Patton avec quelque 5.000 soldats américains.
Environ 600.000 soldats américains ont été déployés pour la bataille des Ardennes, pour plus de 400.000 allemands et 25.000 Britanniques, selon Mathieu Billa. Outre les 30.000 à 40.000 soldats tués, les combats ont aussi fait quelque 3000 victimes civiles, dans des bombardements ou des massacres commis par la Waffen-SS. (AFP)
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