Les drapeaux avaient été mis en berne à l'extérieur du Parlement néo-zélandais, à Wellington, où la première ministre Jacinda Ardern a interrompu une réunion de son gouvernement avant de se lever et d'observer tête baissée la minute de silence. «Où que vous vous trouviez en Nouvelle-Zélande, ou dans le monde, c'est un moment où nous pouvons être aux côtés de ceux qui ont perdu des proches dans cette tragédie extraordinaire», avait dit la cheffe de gouvernement samedi en annonçant cette initiative.
La maire de Whakatane, la ville la plus proche de White Island, a annoncé que les autorités avaient emmené en bateau des familles de victimes en mer à bonne distance du volcan pour cet instant de recueillement. Au moment de l'éruption, 47 personnes se trouvaient sur l'île, venant, outre de Nouvelle-Zélande, d'Australie et des Etats-Unis, d'Allemagne, de Chine, de Malaisie et du Royaume-Uni.
Le directeur de la police néo-zélandaise, Mike Bush, a indiqué que la priorité était d'identifier tous les corps retrouvés et de localiser les dépouilles des deux derniers disparus, qui sont semble-t-il immergés au large de l'île volcanique. «Nous travaillons avec tous les experts, y compris l'officier de port qui connaît ces eaux mieux que personne, pour essayer de prédire où pourraient être ces personnes», a-t-il expliqué à la radio RNZ. Il s'est dit confiant quant aux chances, à terme, d'identifier tous les corps et de les rendre aux familles. (AFP)
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