Cette information « va nous aider à assurer la sécurité des jeunes utilisateurs et à faciliter une expérience plus appropriée en termes d’âge », a déclaré la filiale californienne.
L’application s’aligne ainsi sur Facebook, Snapchat et TikTok, qui requièrent aussi la date d’anniversaire lors d’une nouvelle inscription.
Mais Instagram ne mentionne pas les enfants qui se trouvent déjà potentiellement parmi les centaines de millions de membres du réseau.
Elle n’évoque pas non plus de processus de vérification de l’âge ou de l’identité, comme il en existe sur d’autres applications sensibles. Il reste donc a priori possible d’entrer une fausse date de naissance.
La date de naissance n’apparaîtra pas sur le profil. Si un utilisateur a lié ses comptes Facebook et Instagram, la date donnée au géant des réseaux sociaux sera automatiquement communiquée à la plateforme.
Instagram a prévu de se servir de cette donnée supplémentaire pour « personnaliser l’expérience », avec des programmes éducatifs à destination des jeunes sur les paramètres de protection de la vie privée.
L’application renforce en outre la confidentialité des messages, en permettant aux utilisateurs de choisir qui peut les ajouter à des groupes de discussion (n’importe qui ou seulement les contacts qu’ils ont ajoutés à leur liste de personnes suivies).
Les réseaux plébiscités par les jeunes, comme Snapchat, TikTok, YouTube ou Instagram, se voient régulièrement reprocher de ne pas suffisamment protéger les enfants des prédateurs en ligne, ou, plus généralement, des risques psychologiques liés à la fréquentation de ces plateformes (comparaison aux autres, harcèlement…).
Instagram a ainsi récemment durci sa réglementation pour lutter contre la circulation de contenus susceptibles d’encourager le suicide ou l’automutilation.
L’appli a interdit les photos, puis les dessins et illustrations sur le sujet après qu’un père l’eut accusé d’avoir une responsabilité dans le suicide de sa fille de 14 ans. L’adolescente avait, selon lui, consulté beaucoup de contenus sur ce sujet.
Depuis quelques mois, dans plusieurs pays, Instagram teste aussi les « likes » privés : le réseau masque le nombre de « likes » (approbations) recueillis par les contenus postés par les utilisateurs, afin de diminuer la pression sociale.
Avec AFP
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