Il a ajouté sur Twitter que Pékin envisageait également des restrictions pour les visas de représentants et parlementaires américains pour leur «interprétation odieuse» des enjeux dans le Xinjiang.
Des experts des Nations unies et des militants estiment qu'un million au moins d'Ouïghours et membres d'autres communautés, pour l'essentiel musulmanes, sont détenus dans des camps de rééducation dans cette province de l'ouest de la Chine.
Pékin dément tout mauvais traitement au Xinjiang et présente son programme comme un support de formation et d'éducation dans le cadre de la lutte contre l'extrémisme et le séparatisme islamistes.
Le Consortium des journalistes d'investigation (ICIJ), auquel participent notamment Le Monde, la BBC, le Guardian, la Süddeutsche Zeitung et El Pais, a dévoilé le mois dernier des documents décrivant le fonctionnement des camps de détention au Xinjiang.
Les autorités chinoises ont qualifié de «calomnie» ces révélations, qui font suite à la parution dans le New York Times de documents détaillant le haut degré de coordination par Pékin de la répression des minorités musulmanes dans la région.
Avec Reuters