A Damas, capitale syrienne, les médias d'Etat ont fait mention de leur côté, tôt mardi matin, «d'explosions entendues à l'aéroport» sans plus de détails pour le moment.
Environ 450 roquettes, selon l'armée israélienne, avaient été tirées la semaine dernière depuis la bande de Gaza vers Israël dans la foulée d'une opération militaire contre un commandant local du Djihad Islamique. Mais aucune roquette n'avait été tirée depuis la Syrie lors de cette séquence.
Alors que l'armée israélienne abattait le commandant Baha Abou al-Ata lors d'un tir ciblé sur son appartement du nord de la bande de Gaza, des frappes avaient visé la résidence à Damas d'un haut responsable politique du bureau du Djihad islamique, Akram al-Ajouri, tuant deux personnes dont son fils. Le Djihad islamique avait accusé Israël d'être à l'origine de cette frappe à Damas. L'armée israélienne s'était refusée à tout commentaire sur ce sujet.
Après l'opération contre Abou al-Ata à Gaza, et de premiers tirs de roquettes en représailles, l'armée israélienne avait bombardé des sites présumés du Djihad islamique dans cette enclave palestinienne de deux millions d'habitants, y faisant au total 34 morts et une centaine de blessés dans la semaine.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Djihad islamique à Gaza est intervenu jeudi dernier au terme de 50 heures d'affrontements, mais cet accord reste précaire. (Le Figaro)