Le chef de la diplomatie, visé par des sanctions américaines, ne peut se déplacer que dans un périmètre strictement limité autour du siège des Nations unies à Manhattan.
Il a donc demandé une autorisation, qui lui a été refusée, pour accéder à l’hôpital où est traité M. Takht-Ravanchi.
« Nous avons expliqué à la mission iranienne que la requête de déplacement sera acceptée si l’Iran libère un citoyen américain », a indiqué à l’AFP une porte-parole du département d’État.
« L’Iran détient injustement plusieurs ressortissants américains depuis des années, faisant souffrir leurs familles et leurs amis qui ne peuvent les voir librement », a-t-elle expliqué.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Mousavi, avait auparavant indiqué à la télévision d’État que M. Takht-Ravanchi souffrait d’une « maladie relativement grave » et avait été hospitalisé cette semaine pendant l’Assemblée générale de l’ONU.
Il a dénoncé des « conditions sans rapport » avec « une simple visite à un ami et un collègue de 40 ans ». Cette requête américaine « très étrange » montre « l’insolence et l’indécence ultime d’un gouvernement soi-disant civilisé qui prétend être en faveur » des droits de l’Homme, a-t-il ajouté.
Les tensions entre les États-Unis et l’Iran sont exacerbées depuis le retrait de Washington en 2018 de l’accord international signé trois ans auparavant.
Le texte, qui visait à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, était jugé trop laxiste par M. Trump. Depuis, Washington a rétabli de sévères sanctions qui étranglent l’économie iranienne pour forcer Téhéran à négocier un nouvel accord plus contraignant. (AFP)