L'indicateur thermique national (moyenne des températures maximales et minimales) a atteint 29,4°C, ex-aequo avec la valeur record atteinte le 5 août 2003, selon le site de l'organisme de prévisions.
Cet épisode de canicule, le deuxième en moins d'un mois, a été relativement court mais très intense. De nombreuses villes ont ainsi battu leur record absolu de chaleur, notamment Paris avec 42,6°C, «l'équivalent d'un après-midi normal en juillet à Bagdad», note Météo-France.
La barre des 40°C, qui était franchie de façon très exceptionnelle dans le pays il y encore un demi-siècle, a été dépassée dans de nombreuses villes, y compris sur l'extrême nord du pays, comme Lille qui a explosé son record (41,5°C). «Les 40°C n'avaient jamais été dépassés à une telle latitude en France», a insisté Météo-France.
Mais les deux nuits précédant et suivant cette journée ont également été exceptionnellement chaudes, avec des températures minimales record dans de nombreuses villes, comme 25,4°C à Bordeaux. (AFP)