«C'est l'ISI (la principale agence d'espionnage pakistanaise) qui a donné l'information qui a permis (aux américains) de localiser Oussama Ben Laden, a-t-il ajouté. Si vous interrogez la CIA, (vous verrez que) c'est l'ISI qui a fourni l'emplacement initial grâce aux données téléphoniques.»
Le Pakistan avait jusqu'à présent réfuté avoir livré la moindre information sur le chef historique d'Al-Qaïda, traqué sans relâche durant des années et tué le 2 mai 2011 par les forces spéciales américaines dans une maison de la ville-garnison d'Abbottabad, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale pakistanaise, Islamabad.
Cependant, le général pakistanais à la retraite Asad Durrani, patron de l'ISI entre 1990 et 1992, avait suggéré dans un ouvrage paru en 2018 que le Pakistan avait probablement indiqué à Washington où se cachait le chef d'Al-Qaïda, «tout en feignant l'ignorance» car «coopérer avec les États-Unis pour une personne vue par beaucoup au Pakistan comme un héros aurait pu embarrasser le gouvernement».
Imran Khan est en visite à Washington, où il a rencontré le président américain Donald Trump dimanche pour tenter de resserrer les liens entre deux pays alliés mais aux relations souvent houleuses. Il s'agit de la première visite à la Maison-Blanche pour l'ancien champion de cricket depuis son élection à la tête du Pakistan il y a presque un an. (AFP)
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