Cette décision, qui sera "évaluée très attentivement et en toute transparence pour permettre à horizon 2022 d'envisager l'alignement des critères de sélection pour tous les donneurs", s'appuie "sur des éléments scientifiques, objectifs et indépendants", indique le ministère dans un communiqué.

Réalisée auprès de 110.000 donneurs de sang, une étude a notamment "montré que les critères d'accès au don du sang étaient dans une très large majorité respectés, mais qu'il pouvait arriver dans de rares situations qu'ils ne le soient pas, lorsqu'ils ne sont pas compris ou acceptés".

Par ailleurs, "la surveillance épidémiologique des donneurs de sang a montré que l'ouverture du don du sang aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) n'avait pas eu d'impact sur le risque résiduel de transmission du VIH par les produits sanguins, déjà très faible", ajoute le ministère.

A l'offensive sur cette question depuis des années, SOS homophobie a "pris acte" de cette décision, saluant "un pas en avant vers une égalité de traitement".

"Cet assouplissement ne doit être qu'une étape vers une ouverture complète de l'accès au don du sang", ajoute l'association dans un communiqué. "Donner son sang n'est pas un droit mais un geste altruiste et citoyen dont les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ne doivent pas être exclus en raison de leur orientation sexuelle."

Reuters

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