L’ex­pé­ri­men­ta­tion du canna­bis médi­cal est offi­ciel­le­ment auto­ri­sée en France

  12 Juillet 2019    Lu: 684
L’ex­pé­ri­men­ta­tion du canna­bis médi­cal est offi­ciel­le­ment auto­ri­sée en France

Dans les toncars depuis plusieurs semaines, l’ex­pé­ri­men­ta­tion du canna­bis médi­cal vient d’être vali­dée par l’Agence natio­nale de sécu­rité du médi­ca­ment et des produits de santé (ANSM) ce jeudi 11 juillet.

Elle avait été propo­sée par des expertsau mois de décembre. « Le cadre global qu’ils posent est un cadre à partir duquel on peut travailler, leurs propo­si­tions nous paraissent des bonnes propo­si­tions », indique à l’AFP Domi­nique Martin, direc­teur géné­ral de l’ANSM.

Reste main­te­nant à chan­ger la loi, ce qui ne devrait être qu’une forma­lité. En juillet 2018, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé qu’elle s’en remet­­trait à l’avis des scien­­ti­­fiques : « Je n’ai abso­­lu­­ment pas de doctrine arrê­tée sur le sujet. Soit c’est utile et nous le ferons, soit les médi­­ca­­ments sous forme de compri­­més suffisent et on s’ar­­rê­­tera là. » Puis, en mai dernier, les séna­teurs ont assez large­­­ment approuvél’au­­­to­­­ri­­­sa­­­tion du canna­­­bis théra­peu­­­tique.

« Il y aura envi­­­ron deux ans d’ex­­­pé­­­ri­­­men­­­ta­­­tion du canna­­­bis à usage théra­­­peu­­­tique à partir du moment où on aura le feu vert et les finan­­­ce­­­ments du minis­­­tère de la Santé», confiait le mois suivant Nico­­­las Authier, président du comité d’ex­­­perts. Le cas échéant, du canna­bis à inha­ler ou à avaler pourra être pres­crit aux patients qui peinent à soula­ger leurs crises d’épi­lep­sie par d’autres moyens, ou à ceux qui souffrent de douleurs neuro­pa­thiques récal­ci­trantes. Il servira aussi à calmer les effets secon­daires de chimio­thé­ra­pies, les soins pallia­tifs ou certaines patho­lo­gies du système nerveux central.

Ulyces


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