«L'Iran ne gagnera rien en sortant de l'accord de Vienne», a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. «Sa remise en cause ne ferait qu'accroître des tensions déjà vives dans la région», a-t-elle ajouté.
Ignorant les avertissements de ses ennemis et de ses partenaires, l'Iran a déclaré mercredi qu'il mettrait à exécution dès dimanche sa menace d'enrichir l'uranium à un degré supérieur à la limite fixée par l'accord international de Vienne sur son programme nucléaire. «Le 7 juillet, notre degré d'enrichissement ne sera plus de 3,67%», la limite fixée par cet accord conclu à Vienne en juillet 2015, a annoncé le président iranien Hassan Rohani.
Les chefs de la diplomatie de l'UE, de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni ont appelé mardi soir Téhéran a «revenir sur sa décision» de franchir la limite imposée (300 kg) à ses réserves d'uranium faiblement enrichi et «à s'abstenir de prendre de nouvelles mesures qui affaibliraient» l'accord de 2015. (AFP)