Fin juin, réagissant à la pression de la rue, les présidents des six groupes parlementaires de l'Assemblée populaire nationale (APN) avaient demandé sa démission «afin de répondre aux revendications du mouvement populaire». L'élection présidentielle qui avait été programmée le 4 juillet a été repoussée faute de candidatures valides. Aucune nouvelle date n'a été fixée.
Trois mois après la démission du président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril, et alors que les manifestations contre le «système» se poursuivent, l'armée algérienne est le principal protagoniste de la vie politique et son chef d'état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, a appelé la justice à accélérer les enquêtes en cours pour corruption.
Reuters
Tags: Algérie