Cette situation montre que des mesures supplémentaires sont nécessaires à la fois "du coté des Etats membres, mais surtout du côté des plateformes Facebook, Google et Twitter", a déclaré le commissaire européen à la Sécurité, Julian King, au quotidien allemand Die Welt à paraître dimanche.
Jusqu'ici, la Commission a opté pour une démarche volontaire de la part des plateformes pour éviter les campagnes de désinformation.
Elle veut à présent examiner s'il faut passer à des mesures règlementaires. Le sujet de la manipulation sur internet sera à l'ordre du jour du prochain sommet des chefs d'Etat européens dans deux semaines. L'an dernier, l'exécutif européen a conclu un "code de conduite" avec les plateformes sur les publicités électorales en ligne. AFP