Les onze experts reprochent au président Rodrigo Duterte son attitude vis-à-vis des militants des ONG et des magistrats de la Cour suprême, de dégrader l'image de la femme et d'inciter à la violence.
Ils prient le Comité des droits de l'homme, dont les 47 membres se réuniront pour trois semaines à partir du 24 juin, de lancer une enquête indépendante sur ce qu'ils qualifient de «nette détérioration des droits de l'homme dans l'archipel».
«Nous avons enregistré un nombre ahurissant d'assassinats et de meurtres policiers dans le cadre de la soi-disant guerre contre la drogue, ainsi que des meurtres de défenseurs des droits de l'homme», ont-ils dit.
«Le gouvernement n'a nullement laissé entendre qu'il s'investirait pour honorer l'obligation qui est la sienne de conduire rapidement et complètement des enquêtes sur ces cas.»
Reuters
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