Dans une déclaration relayée par l'agence officielle WAM, le ministère émirati des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a «espéré» que «la sagesse» et «la voix de la raison» prévaudront pour «garantir la sécurité et la stabilité du Soudan, épargner à son peuple le fléau du mal, préserver ses acquis et assurer son unité». Abou Dhabi a «souligné l'importance de la reprise des pourparlers entre les différentes forces soudanaises pour réaliser les aspirations du peuple frère du Soudan».
L'Arabie saoudite avait publié une déclaration similaire mercredi, appelant à la «reprise du dialogue entre les différentes forces politiques» au Soudan et espérant voir ce pays «surmonter rapidement les difficultés qu'il traverse». Ces prises de position saoudienne et émiratie font suite à la dispersion sanglante lundi d'un sit-in de manifestants dans la capitale soudanaise Khartoum.
La répression a fait au moins 108 morts depuis lundi, selon un dernier bilan annoncé par un comité de médecins et a suscité l'indignation internationale. Quelques jours avant, le chef du Conseil militaire au pouvoir au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'était rendu en Egypte, en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. Il y a rencontré les dirigeants de ces trois pays, foncièrement hostiles aux soulèvements populaires dans la région.
AFP
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