Fani a frappé l'État d'Odisha le 3 mai dernier, avec des vents de plus de 200 km/h, avant de perdre en intensité en se dirigeant vers le Bangladesh, au nord-est.
"Vingt-trois personnes viennent s'ajouter au bilan de 41 morts établis quelques jours après la catastrophe. Ces décès sont principalement dus à l'effondrement de maisons et d'arbres", a déclaré un responsable du service national de gestion des catastrophes. "Le district de Puri a été le plus durement touché, avec 39 décès recensés", a-t-il précisé, ajoutant que ce bilan allait encore évoluer car le décompte ne tient pas compte pour le moment de certaines régions reculées.
Des centaines de milliers de personnes sont en outre privées d'électricité dans les districts de Puri, Khurda et Cuttack. Des milliers d'arbres et de pylônes de télécommunication, ainsi que de nombreux toits ont été arrachés.
Fani a été le premier cyclone d'été à frapper le Golfe du Bengale en Inde depuis 43 ans, et seulement le troisième en 150 ans, a indiqué M. Patnaik. Normalement, les tempêtes tropicales n'y sévissent qu'en octobre-novembre. Fin octobre 1999, cet État avait été frappé par un super-cyclone, qui avait fait près de 10.000 morts.
Évacuation réussie
L'ONU et divers experts internationaux ont félicité l'Inde pour avoir fait évacuer rapidement de manière préventive 1,2 million de personnes dans la zone à risques. L'amélioration des modèles de prévision météorologique, les campagnes de sensibilisation du public et des plans d'évacuation bien conçus, aidés par une armée de volontaires, ont contribué à épargner largement la population d'Odisha.
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