La cheffe de la Mission de l'ONU au Congo (Monusco) Leïla Zerrougui a dénoncé «cette histoire de délire total» qui consiste à dire «qu'il n'y a pas de maladie, qu'on veut nous empoisonner par ce qu'on est en train de gagner de l'argent sur nous».
«Nous sommes ici pour travailler avec les autorités, mais nous sommes aussi ici pour dire aux populations que c'est vraiment incroyable qu'on puisse s'attaquer à celui qui vient vous soigner», a ajouté la responsable onusienne en déplacement vendredi à Butembo, l'épicentre de l'épidémie, dans des propos rapporté par la radio Okapi.
L'épidémie déclarée le 1er août dans la province du Nord-Kivu a tué 1105 personnes pour 1649 cas, d'après le dernier pointage du ministère de la Santé vendredi. Les équipes anti-Ebola font face à des résistances et des violences.
Le Figaro