Les positions visées se trouvent dans la "zone de désescalade" instaurée l'an dernier à la suite d'un accord entre la Russie et la Turquie.
Washington a adressé cette semaine des mises en garde aux belligérants, estimant que le retour de la violence déstabiliserait la région.
L'offensive des forces russes et syriennes a contraint des milliers de personnes à fuir vers des camps situés près de la frontière turque. Selon la défense civile d'Idlib, quatre infrastructures médicales ont été endommagées.
"Les sites médicaux ont été évacuées, si bien que les plus fragiles n'ont aucun accès aux soins. Nous sommes tout proches d'une catastrophe humanitaire", a commenté Khaula Sawah, vice-présidente de l'Union of Medical Care and Relief Organizations -USA (UOSSM US), une ONG basée aux Etats-Unis.
Selon des secouristes, l'armée syrienne a largué des barils d'explosifs, tuant au moins 15 civils et en blessant des dizaines d'autres.
La presse d'Etat syrienne, qui cite des sources militaires, accuse les rebelles d'être responsables des combats. Selon les mêmes sources, l'offensive ne vise que des "groupes terroristes" retranchés dans les environs d'Hama.
Les rebelles ont de leur côté annoncé avoir attaqué plusieurs positions tenues par l'armée syrienne, la base de Breideej, notamment, faisant au moins quatre victimes russes.
Reuters