Les militants avaient été arrêtés et emmenés dans un commissariat excentré alors qu'ils allaient participer à un rassemblement symbolique sur le parvis de la Grande Poste, épicentre de la contestation qui dure depuis huit semaines en Algérie.
«Nous sommes libérés en attendant d'être libres», a écrit sur Facebook Hakim Addad, ancien cadre du Rassemblement Action Jeunesse (RAJ-Algérie), organisation visant à mobiliser les jeunes sur les questions de citoyenneté. Les militants voulaient dénoncer les «velléités de répression et d'interdiction des manifestations» durant la semaine, a précisé Abdel Wahab Ferfaoui, vice-président du RAJ-Algérie.
Mardi, pour la première fois, la police ne s'est pas contentée d'encadrer des manifestants, mais elle a tenté, en vain, de disperser un cortège d'étudiants au même endroit. Ce dimanche matin, la police anti-émeute était déployée sur le parvis de la Grand Poste, en interdisant l'accès.
AFP