Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s’exprimait en réponse aux déclarations du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, qui a indiqué que "la Turquie était prête à acquérir les systèmes de défense dont elle a besoin auprès de pays tiers au cas où ses alliés de l’OTAN, notamment les Etats-Unis, refuseraient de lui vendre les leurs".
Peskov a ajouté que "Moscou attendait le moment opportun pour consolider sa coopération avec Ankara, assurant que la Russie disposait des capacités et équipements nécessaires".
Qualifiant le renforcement de la coopération bilatérale entre la Turquie et la Russie de "naturel", le porte-parole du Kremlin a souligné que "Moscou avait noué des relations de coopération militaire avec plusieurs pays".
Selon Peskov, le renforcement de la coopération entre son pays et la Turquie est susceptible d’approfondir davantage les relations bilatérales dans d’autres domaines.
La Turquie a signé, fin 2017, un contrat avec la Russie sur les S-400. Ce contrat prévoit la livraison de ces systèmes en juillet 2019.
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