Il n'y a eu aucun contact direct entre Washington et Pyongyang depuis l'échec du sommet des 27 et 28 février à Hanoï, la deuxième rencontre entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Trump a toutefois souligné sa bonne relation personnelle avec Kim et son administration a répété à plusieurs reprises être disposée à rétablir le contact avec la Corée du Nord.
Pyongyang a averti qu'il envisageait de suspendre les négociations et pourrait reconsidérer le gel de ses essais balistiques et nucléaires, en vigueur depuis 2017, à moins que Washington ne fasse des concessions.
La détente amorcée il y a plus d'un an entre Séoul et Pyongyang semble elle avoir été fragilisée par l'annonce de Washington de l'instauration de sanctions contre deux compagnies maritimes chinoises soupçonnées d'avoir aidé la Corée du Nord à échapper aux mesures de rétorsion américaines liées à son programme nucléaire.
Dans la foulée, la semaine dernière, la Corée du Nord s'est retirée du bureau de liaison intercoréen installé dans la ville nord-coréenne de Kaesong, un revers pour les efforts de rapprochement avec Pyongyang entrepris par Moon Jae-in.
Le Figaro
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