Jeudi, le président Donald Trump a jugé qu'il était temps que les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté israélienne sur le plateau, ce qui a provoqué la colère de la Syrie.
Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a adopté par 26 voix pour, 16 contre et cinq abstentions une résolution annuelle sur le Golan présentée par le Pakistan au nom de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).
Certains pays européens, notamment le Royaume-Uni, ont voté contre.
Les Etats-Unis, eux, ont quitté le Conseil l'an dernier, l'accusant d'être anti-israélien.
"Le vote d'une telle résolution doit envoyer un message clair (...) à la puissance occupante et à tous ceux qui soutiennent Israël (...)", a dit l'ambassadeur syrien auprès des Nations unies à Genève, Houssam Edin Aala.
"La Golan syrien est occupé mais il reste et restera arabe et syrien", a-t-il ajouté.
La résolution demande la fin de la construction de colonies juives sur le plateau. Elle dénonce aussi l'octroi forcé de la citoyenneté israélienne aux habitants syriens du Golan.
L'annexion du Golan par Israël n'a pas été reconnue par les Nations unies.
Reuters