Mme Ardern a déclaré que les détails de la nouvelle législation seraient annoncés avant un nouveau conseil des ministres lundi prochain. "C'est maintenant que nous devons agir", a-t-elle expliqué.
La Première ministre a également annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'attaque contre les mosquées qui a fait 50 morts vendredi à Christchurch, sur l'île du Sud. De nombreuses questions se posent sur le fait que le suspect, faciste autoproclamé, n'ait pas attiré l'attention des agences de renseignement.
La rapidité de la réaction du gouvernement néo-zélandais tranche avec le maintien d'une législation laxiste sur les armes aux Etats-Unis, les Américains étant plus divisés sur la question.
"Nous sommes unis"
"Nous avons pris une décision en tant que gouvernement, nous sommes unis", a déclaré Mme Ardern, qui était flanquée de Winston Peters, son vice-Premier ministre et partenaire au sein de la coalition au pouvoir.
Le parti de M. Peters, New Zealand First, qui s'était opposé jusque-là à un tel durcissement, a apporté son soutien total aux réformes annoncées.
"La réalité c'est qu'après 13H00 vendredi, notre monde a changé à jamais et nos lois feront de même", a-t-il lancé.
AFP
Tags: Nouvelle-Zélande attaque armes