Ces cher­cheurs améri­cains cherchent des volon­taires pour conduire défoncé

  17 Mars 2019    Lu: 1266
Ces cher­cheurs améri­cains cherchent des volon­taires pour conduire défoncé

D’après High Times, une équipe de cher­cheurs de l’école de méde­cine de l’uni­ver­sité du Colo­rado cherche des volon­taires pour une expé­rience un peu parti­cu­lière : les parti­ci­pants devront conduire après avoir fumé du canna­bis. Ils devront rame­ner leur propre weed (elle est léga­li­sée dans cet État) mais ils seront payés 140 dollars pour leur temps.

« Le but de l’ex­pé­rience est de mieux comprendre comment cela perturbe la conduite pour pouvoir l’évi­ter », explique Ashley Brooks-Russell, codi­rec­trice d’une étude sur l’im­pact d’une consom­ma­tion quoti­dienne ou infé­rieure de canna­bis sur la conduite. « Nous savons parfai­te­ment de quelle manière l’al­cool influe sur la conduite, mais notre compré­hen­sion des effets de la marijuana est moins avan­cée. » D’où cette expé­rience, durant laquelle la conduite des parti­ci­pants seront évalués avant et après avoir fumé de la weed.

Car contrai­re­ment à l’al­cool, il se pour­rait selon les cher­cheurs que le taux de THC dans le sang ne soit pas un indi­ca­teur fiable pour esti­mer si un conduc­teur est apte à prendre le volant ou non. Pour l’heure, le Colo­rado a établi la limite à 5 nano­grammes de THC par milli­litre de sang. Mais comme le canna­bis peut lais­ser des traces dans le sang jusqu’à 30 jours après consom­ma­tion, les cher­cheurs estiment que la loi est injuste envers les patients utili­sant du canna­bis médi­cal qui n’en consomment pas quoti­dien­ne­ment. « Ils peuvent être testés posi­tifs alors qu’ils ne sont pas du tout en état d’ébriété. »

Chez nous, le problème ne se pose pas puisque la consom­ma­tion de canna­bis est tota­le­ment inter­dite. Mais si les mœurs évoluent, il serait heureux que les auto­ri­tés disposent d’ou­tils fiables pour établir un juge­ment.

Source : High Times, Ulyces


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