Boeing veut recruter l'ancienne ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU

  27 Février 2019    Lu: 732
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L'avionneur Boeing a annoncé mardi avoir choisi Nikki Haley, l'ancienne ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies (ONU), comme nouveau membre de son conseil d'administration.

Le nom de Mme Haley sera soumis au vote des actionnaires lors de la prochaine assemblée générale prévue le 29 avril, précise le constructeur aéronautique dans un communiqué.

Nikki Haley, 47 ans, est une ancienne gouverneure de l'Etat de Caroline du Sud, où Boeing détient trois usines dans lesquelles sont assemblées les trois configurations du 787 "Dreamliner" (787-8, 787-9 et le 787-10).

Elle est considérée comme une star du parti républicain et son nom revient souvent dans la presse comme une potentielle candidate à l'élection présidentielle dans les années à venir.

Elle a démissionné de son poste d'ambassadrice à l'ONU en octobre dernier et quitté effectivement ses fonctions en fin d'année 2018. Elle était l'une des rares personnes à faire entendre ses désaccords avec le président Donald Trump.

Mme Haley ferait partie, en cas d'élection au conseil d'administration de Boeing, de ceux qui devraient se prononcer sur le lancement d'un nouvel avion de "milieu de marché", NMA, sur lequel l'avionneur planche depuis quelque temps maintenant.

La décision devrait être prise cette année pour une date de lancement éventuelle en 2020, a indiqué fin janvier le PDG de Boeing Dennis Muilenburg.

Le conseil d'administration est l'instance au sein d'une entreprise qui doit valider la stratégie de la direction et la rémunération des hauts dirigeants.

Nikki Haley devrait également débarquer au moment où Boeing, un des gros exportateurs américains, doit naviguer entre les tensions commerciales provoquées par le président Trump.

Sa désignation intervient quasi simultanément avec celle de l'Américaine d'origine indienne Indra Nooyi au conseil d'administration du géant du commerce en ligne Amazon, annoncée dans un document boursier.

Mme Nooyi avait quitté la présidence de PepsiCo en octobre dernier après douze ans de règne. Elle a transformé le géant des boissons en groupe agroalimentaire, se reposant principalement sur ses snacks et de nouveaux produits jugés plus sains que ses sodas.

Son départ, qui coïncidait avec celui d'autres patronnes, avait sonné l'alarme sur le déclin des femmes à la tête de grandes entreprises américaines.

AFP


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