La décision, condamnée par l'Autorité palestinienne, avait été annoncée en octobre par le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, qui n'avait toutefois pas fixé de date.
"La fusion du consulat et de l'ambassade aura lieu le 4 ou le 5 mars, date à laquelle le poste de consul général disparaîtra", a déclaré le haut fonctionnaire américain, qui a requis l'anonymat.
Donald Trump a soulevé l'indignation du monde arabomusulman et suscité l'inquiétude d'une partie de la communauté internationale en reconnaissant en décembre Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël et en y déplaçant en mai l'ambassade américaine qui se trouvait auparavant à de Tel-Aviv.
L'Autorité palestinienne a rompu ses relations avec l'administration américaine après ce déménagement.
Interrogé mardi par Reuters sur la fusion avec le consulat général, Nabil Abou Roudeinah, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, a jugé que l'initiative ne changeait rien à la situation.
"Les contacts au niveau politique avec l'administration américaine ont été interrompus et le resteront, à moins qu'elle ne revienne sur ses positions concernant Jérusalem et les réfugiés", a-t-il expliqué.