Communiqué de l’ombudsman azerbaïdjanais concernant le 27e anniversaire du génocide de Khodjaly

  19 Février 2019    Lu: 1085
  Communiqué de l’ombudsman azerbaïdjanais concernant le 27e anniversaire du génocide de Khodjaly

La médiatrice pour les droits de l’homme de la République d’Azerbaïdjan, Elmira Suleymanova, a publié un communiqué concernant le 27e anniversaire du génocide de Khodjaly.

Il est noté que 27 ans s’écoulent du génocide de Khodjaly.

En 1992, les forces armées arméniennes, épaulées par le 366e régiment motorisé de l’armée russe, ont commis un massacre sans précédent dans l’histoire de l’humanité.

Dans la nuit du 25 au 26 février 1992, la ville azerbaïdjanaise de Khodjaly a été attaquée par les troupes armées arméniennes. Bien que les habitants civils aient essayé de fuir dans cette nuit d’hiver, ils ont été massacrés de manière impitoyable. Dans cette nuit-là, les Arméniens ont assassiné avec une cruauté inhumaine 613 civils, dont 63 enfants, 106 femmes, 70 personnes âgées. 8 familles ont été exterminées, 25 enfants ont perdu leurs deux parents et 130 enfants ont perdu un de leurs parents, 487 personnes ont été gravement blessées, 1275 personnes ont été prises en otage.

Le génocide de Khodjaly fait partie de la politique d’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan, accompagnée d’une violation brutale des normes et principes du droit international, des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Cette tragédie est un nouvel exemple terrible de la politique de nettoyage ethnique des nationalistes arméniens et de leurs tuteurs contre le peuple azerbaïdjanais.

Le crime commis, dans la nuit du 25 au 26 février 1992, par les troupes armées arméniennes, épaulées par le 366e régiment d'infanterie de l’URSS, installé à Khankendi, doit être considéré comme génocide du point de vue du droit international.

Selon le droit international, le génocide est l’un des crimes les plus graves et ses bases juridiques sont reflétées dans un certain nombre de documents. La résolution de l’Assemblée générale de l’ONU, en date du 11 décembre 1946, stipule que le génocide insulte la dignité humaine en violant le droit à la vie des groupes de gens et prive l’humanité des valeurs matérielles et spirituelles. Ces actes sont tout à fait en contradiction avec l'esprit et les fins des Nations Unies, ainsi qu’avec les valeurs universelles.

Des résolutions sur la tragédie de Khodjaly ont été adoptées par organismes législatifs de 22 Etats américains, tels que le Massachusetts, le Texas, le New Jersey, la Maine, le Nouveau-Mexique, l’Arkansas, la Géorgie, l’Oklahoma, la Tennessee, la Pennsylvanie, le Connecticut, la Floride, le Mississippi, la Virginie-Occidentale, l’Indiana, l’Utah, le Nebraska, Hawaï, le Montana, l’Arizona, l’Idaho et le Nevada. Une résolution sur la tragédie de Khodjaly a également été adoptée à la Chambre des Représentants du Sénat de l’Etat de Virginie-Occidentale.

Les parlements du Mexique, de la Colombie, du Pérou, du Pakistan, de la Bosnie-Herzégovine, de la Roumanie, de la République tchèque, du Soudan, de la Jordanie, du Honduras, du Guatemala, du Panama, de la Slovénie, de Djibouti et du Paraguay ont reconnu la tragédie de Khodjaly en tant que génocide.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) est la première institution internationale à reconnaître l’Arménie comme un pays agresseur et la tragédie de Khodjaly comme génocide.

Azertac


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