"Le processus à Manbij s'est accéléré, malgré les mauvaises conditions météorologiques, mais la feuille de route aurait déjà dû être achevée", a déclaré Mevlut Cavusoglu en conférence de presse à Washington, ajoutant que c'était à cause des Etats-Unis que celle-ci n'avait pas été complétée.
La Turquie a commencé à travailler avec les Etats-Unis pour déterminer qui allait diriger Manbij et quelles forces de sécurité resteraient dans la ville une fois que les milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple) se seront retirées, a précisé le ministre turc.
Après des mois de dissensions, Washington et Ankara ont trouvé un accord en juin, en vertu duquel les YPG doivent se retirer de Manbij et les forces turques et américaines doivent assurer conjointement la sécurité et la stabilité dans la ville.
Cavusoglu était à Washington pour une conférence de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI), qui réunissait les représentants des 79 pays engagés.
Donald Trump a annoncé en décembre le retrait des quelque 2.000 soldats américains déployés en Syrie, pour l'essentiel en soutien des Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance de combattants arabo-kurdes dominée par les YPG qui opèrent contre le groupe Etat islamique en Syrie.
Reuters