La milice islamiste a également entamé des discussions avec l'émissaire américain Zalmay Khalilzad qui semblent fructueuses, mais refuse toute discussion avec le gouvernement afghan qu'elle juge à la solde des Etats-Unis.
Pour garantir sa participation, Moscou n'a invité aucun membre de l'administration afghane, a-t-on appris de sources russes, ce que Fazel Fazly, principal conseiller d'Ashraf Ghani, a regretté.
Les représentants de l'opposition, a-t-il déploré, "sont prêts à contourner" les principes démocratiques et à les mettre en péril "parce qu'ils ont été écartés du pouvoir".
L'ancien président afghan Hamid Karzaï a confirmé sa présence aux pourparlers de Moscou. Les puissances occidentales craignent que ces discussions ne mettent péril celles que l'émissaire américain.
Après six jours de discussions au Qatar, les deux parties se sont entendues sur un projet d'accord-cadre qui pourrait ouvrir la voie à un règlement pacifique du conflit, a déclaré la semaine Zalmay Khalilzad.
Selon Zabihullah Mujahid, porte-parole des taliban, la conférence de Moscou a pour objectif "d'ouvrir la voie à un accord entre groupes politiques afghans non gouvernementaux".
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