"Les chemins vers la paix ne sont souvent pas une ligne droite" et "la situation en Afghanistan est complexe" mais "nous sommes sur la bonne voie, ensemble", a-t-il écrit, faisant ensuite référence a un tweet du président Donald Trump qui déclarait mercredi que "les pourparlers avancent bien".

"Nous avons réalisé des progrès significatifs sur deux questions vitales: la lutte contre le terrorisme et le retrait des troupes", s'est félicité l'émissaire américain pour la paix en Afghanistan dans un série de quatre tweets.

Mais, a-t-il tempéré, "cela ne veut pas dire que nous en avons fini. Nous n'en avons même pas encore terminé avec ces questions et il reste encore du travail à accomplir sur d'autres questions vitales comme le dialogue intra-afghan et un cessez-le-feu complet".

Etats-Unis et talibans mènent depuis l'été des discussions directes pour tenter de mettre un terme au plus long conflit de l'histoire des Etats-Unis.

Une délégation américaine a négocié durant six jours avec des représentants talibans la semaine dernière à Doha, où le groupe insurgé dispose un bureau politique.

Les deux parties ont fait état de "progrès" et M. Khalilzad a même affirmé qu'une "ébauche" d'accord avait été établie. Elles ont convenu de poursuivre les négociations mais aucune date n'a été annoncée publiquement.

L'émissaire américain a par ailleurs critiqué jeudi "les sceptiques" qui "se sont précipités pour porter un jugement sur la première partie d'un effort beaucoup plus vaste, comme si nous avions conclu un accord".

"Une guerre de quarante ans ne se résoudra pas en une seule réunion", a-t-il observé.

Le gouvernement afghan a plusieurs fois montré sa frustration vis-à-vis de ces négociations auxquelles il n'est pas convié.

"Nous apprécions les efforts. Mais toute discussion sur la paix en Afghanistan devrait se faire sous l'égide du gouvernement afghan", s'est notamment agacé Abdullah Abdullah, le Premier ministre de facto.

Les talibans, eux, refusent de négocier avec les autorités de Kaboul, qu'ils qualifient de "marionnettes" de Washington.

Les Afghans doivent "commencer à panser leurs vieilles blessures et à tracer une nouvelle voie pour leur pays", a remarqué Zalmay Khalilzad, soulignant que "beaucoup d'acteurs" et "beaucoup d'éléments mouvants" étaient à prendre en compte pour pouvoir résoudre ce conflit.

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