Lundi, Damas et Téhéran ont signé 11 accords et protocoles d'entente, dont un accord de coopération économique "stratégique" et à "long terme", visant notamment à encourager les investissements iraniens dans la Syrie ravagée par la guerre depuis 2011.
Ces accords "revêtent une dimension stratégique et constituent un pilier économique solide, qui doit contribuer à consolider la résilience des deux pays face à la guerre économique qui leur est livrée par certains pays occidentaux", a souligné M. Assad, selon l'agence officielle Sana.
M. Assad s'exprimait lors d'une rencontre avec le premier vice-président iranien Eshaq Jahangiri, en visite en Syrie depuis lundi pour signer la série d'accords bilatéraux.
Il a appelé à "intensifier les efforts communs" pour empêcher les pays "qui tentent encore d'affaiblir" la Syrie et l'Iran d'aboutir à leur fins.
Les accords signés lundi concernent notamment la réhabilitation de certaines infrastructures, à l'instar des ports de Tartous et de Lattaquié, mais aussi la construction d'une centrale électrique d'une capacité de 540 mégawatts.
Le coût des destructions dues à la guerre en Syrie est estimé par l'ONU à quelque 400 milliards de dollars.
Cette nouvelle signature intervient dans un contexte de nouvelles sanctions américaines contre l'Iran, alors que le régime de Bachar al-Assad ainsi que plusieurs hommes d'affaires et entreprises syriennes sont déjà inscrits sur les listes noires américaines et européennes.
Elle a lieu, par ailleurs, alors qu'Israël a promis à plusieurs reprises d'empêcher l'enracinement militaire iranien en Syrie.
Lundi, le général Hossein Salami, le N°2 des Gardiens de la Révolution, a déclaré que "la stratégie de l'Iran est de rayer le régime sioniste de la carte politique du Moyen-Orient".
Avec AFP