Le texte, paraphé en fin de matinée à Aix-la-Chapelle en Allemagne, à quatre mois des élections européennes, suscite la controverse en France, où les extrêmes à droite comme à gauche y voient une perte de souveraineté nationale et un alignement de leur pays sur Berlin.
Le traité "de coopération et d'intégration franco-allemand" doit "compléter" celui dit de l'Élysée signé en 1963 entre le Général de Gaulle et Konrad Adenauer, qui concrétisa la réconciliation franco-allemande après la guerre.
Il prévoit une convergence des politiques économique, étrangère et de défense des deux pays, une coopération sur les régions transfrontalières, ainsi qu'une "assemblée parlementaire commune" composée de 100 députés français et allemands.
"C'est un moment important pour montrer que le couple franco-allemand est un socle qui peut se relancer (...) au service du renforcement du projet européen", fait valoir la présidence française. "On n'est jamais allé aussi loin en matière de défense" commune.
Source: Le Figaro