Cavusoglu animait, jeudi, une conférence de presse conjointe avec son homologue macédonien, Nikola Dimitrov, à la Résidence officielle du ministère, à Ankara.
Le ministre turc a tout d'abord tenu à rappeler que l'instauration d'une zone sécurisée en Syrie, évoquée récemment par le président américain, Donald Trump, avait déjà été mentionnée plusieurs fois par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, depuis le début de la crise syrienne.
"Cette zone sécurisée qui est défendue depuis le début par notre président, est importante pour plusieurs raisons parmi lesquelles figurent notamment la stabilité dans le nord de la Syrie, le retour des Syriens, dont premièrement nos frères Kurdes qui n'ont pas pu retourner jusqu'aujourd'hui, et la lutte antiterroriste. Nous continuerons d'échanger avec les Etats-Unis à ce sujet", a-t-il affirmé.
Cavusoglu a ajouté qu'ils verront, "lors des entretiens, si les idées et pensées de la Turquie et celles des Etats-Unis se retrouvent ou non à propos de la zone sécurisée".
"Un premier entretien a été réalisé, hier, entre le chef d'état-major turc, le général Yasar Guler et son homologue américain, le général Joseph Dunford à Bruxelles, a-t-il précisé. Nous poursuivrons nos discussions à ce sujet entre nos soldats, nos institutions et entre les ministres des Affaires étrangères."
Sur une question relative à cette rencontre, Cavusoglu a répondu: "Ils ont échangé concernant la planification de la coordination du retrait des Etats-Unis de la Syrie. Ils ont notamment estimé les sujets relatifs à la défense et à l'industrie de défense entre les deux pays."
AA
