"Le Brésil est souverain pour décider s'il accepte ou non (d'accueillir) des migrants. Ceux qui viendront éventuellement ici devront respecter nos lois, nos règles, nos coutumes, notre culture et aussi chanter notre hymne", a déclaré le chef de l'Etat sur Twitter. "On ne laisse pas n'importe qui entrer dans notre maison, ni n'importe qui entrer au Brésil, par le biais d'un pacte adopté par des tiers. NON AU PACTE POUR LES MIGRATIONS", a-t-il ajouté.
"Le gouvernement Bolsonaro adopte un discours dépassé et erroné en considérant les migrants comme une menace à la souveraineté nationale", a déploré Camila Asano, de l'ONG de défense des droits de l'Homme Conectas. Les immigrés présents au Brésil constituent toutefois moins d'1% d'une population de 209 millions d'habitants, selon les chiffres de l'Institut de statistiques IBGE.
Plusieurs médias ont annoncé hier soir que ce retrait du pacte adopté en décembre à Marrakech était déjà acté, mais le ministère des Affaires étrangères ne s'est pas encore prononcé à ce sujet.
AFP