En octobre dernier, le Danemark a accusé les services secrets iraniens d'avoir préparé un attentat sur son territoire contre le représentant local d'un groupe séparatiste arabe iranien, le Mouvement de lutte arabe pour la libération d'Ahwaz (ASMLA). Pour sa part, la France a accusé Téhéran d'avoir commandité un projet d'attentat qui visait un rassemblement organisé fin juin 2018 près de Paris par les Moudjahidines du peuple, mouvement d'opposition iranien.
L'Iran rejette ces accusations et dénonce un complot visant à nuire aux relations entre Téhéran et l'UE. "L'UE vient d'accepter d'imposer des sanctions à un service du renseignement iranien pour avoir préparé des assassinats en Europe", écrit sur Twitter le ministre danois des Affaires étrangères, Anders Samuelsen.La décision prise sans débat lors d'une réunion ministérielle à Bruxelles entrera en vigueur demain, a-t-on précisé de source européenne.
Les deux personnes visées par les sanctions sont le ministre adjoint et le directeur général du Renseignement iranien, Saeid Hashemi Moghadam et Assadollah Asadi. Ce dernier est un diplomate en poste à Vienne. (Jacob Gronholt-Pedersen, Robin Emmott et Emil Gjerding Nielson; Guy Kerivel pour le service français)
AFP